Marée Noire en Floride – BP > vers un organisme environnemental international ?

Posté le Mardi 01 juin 2010 par Sophie Déméautis

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Une idée que j’avais eu en juillet 2006 et qui n’a jamais été réalisée ce qui est bien dommage… ce qui arrive actuellement en Floride a ravivé le souvenir de cette réflexion.

Pourquoi laisser la société BP essayée d’agir seule face à ce problème ? Tout le monde ne parle que du prix, du coût que cela va représenter. C’est vrai mais moi cela me fait frémir… et la faune, la flore ? Bref on en revient à l’Homme centre du monde.

Autre point qui me fait râler depuis le début de cette sombre histoire : ce genre d’incident n’était-il pas prévisible ? Je sais, c’est à 1500m de profondeur et donc forcément cela implique des contraintes techniques et on ne peut pas prévoir à l’avance tous les paramètres. ok, pour cela je suis d’accord mais je veux dire par là : ces oléoducs, vannes, etc. ne sont pas immuables. Là où ils se trouvent, ils doivent être soumis à de fortes contraintes… un cas de ce genre, comme une rupture, à bien dû se prévoir non ? Normalement, on prévoit toujours un plan catastrophe afin de pouvoir anticiper ou intervenir le plus rapidement possible… Alors quoi ? Rien n’a été prévu où les conditions étaient telles que la situation s’est envenimée et le plan de secours s’est avéré utopique et inefficace ? En attendant le robinet est resté ouvert en grand et trop longtemps !!

Bon je referme ma parenthèse de râleuse pour reparler de mon idée : la mise en place d’un organisme environnemental international qui serait apolitique.

Je pensais l’avoir écrit à l’époque sur ce blog mais cette idée est restée sur mon bloc-notes. En suivant le même principe que mon précédent article, cité à la fin de celui-ci, pourquoi ne pas mettre en place un organisme composé de personnes compétentes (scientifiques, techniciens, chercheurs, etc. ) et de matériels opérationnels prêt à intervenir en cas de marée noire. Ce matériel serait situé en plusieurs endroits stratégiques (Indonésie, Amérique, Europe) Efficacité, rapidité, expérience et compétence. Agir efficacement et rapidement. Cet organisme comprendrait également un pôle recherche afin de trouver des solutions pour faire face aux situations délicates.

Cet organisme serait financé par tous les Etats pollueurs (les plus riches ou en pourcentage par rapport à la pollution générée ?)… une manière de se déculpabiliser et de se responsabiliser afin d’aller dans le bon sens. Cet organisme apporterait son aide à tout Etat quelqu’il soit et pas forcément un état qui aurait participé au financement de ce projet. Les pays en voie de développement n’ont pas toujours les moyens financiers d’agir efficacement contre ce genre de pollution… (ex : la marée noire qui toucha les Philippines, en Aout 2006. Ce pays demanda l’aide internationale mais je n’ai pas le souvenir que cet appel fut entendu… voir l’article)

On peut trouver une réflexion similaire sur cet autre article que j’ai écrit en septembre 2006 :

Organisme environnemental international

extrait :

« Tout comme l’église qui a un droit de « regard » (enfin je crois, en tout cas elle dit ce qu’elle en pense) sur certaines avancées scientifiques comme le clonage par exemple, pourquoi ne pourrait-on pas fonder un organisme à but non lucratif  et « apolitique » qui donnerait un avis sur les avancées scientifiques, constructions, etc. ?

Même si ce n’est qu’un avis, celui-ci serait pris en considération de façon sérieuse (s’il est suffisamment représenté ou considéré auprès des gouvernements influents ?). Cet organisme pourrait comprendre de nombreux spécialistes allant du climatologue à l’ornithologue et de toute nationalité. Afin d’étudier au mieux les répercutions de ces avancées scientifiques sur la faune, la flore, le biotope etc. ainsi que les retombées économiques et autres sur les hommes. »

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