Première publication de cet article : 13 septembre 2008

Site : http://www.anako.com/html/photos/jarawa-1.html

Réflexion suite au documentaire sur les Jarawa passé sur la chaine Arte en septembre 2008.

Les Jarawa sont un témoignage vivant et poignant de ce que nous fûmes. Il faut considérer ce peuple comme une base de réflexion sur notre évolution et pas comme un exemple à suivre car nous ne pouvons plus revenir en arrière (à moins d’une catastrophe ce que je ne souhaite pas). Exemple de base de réflexion : Peut-on encore corriger le tir ? Ne somme nous pas allé trop loin depuis ces 50 dernières années ? etc.

L’avenir de ces peuples nommés à tort « primitifs » reste incertain à cause de nous. Toujours le même problème : deux peuples si différents (les Jarawa et les colons) peuvent-ils cohabiter sur un même territoire sans que l’un des deux ne finissent par disparaitre. (maladies, perte de leur identité, etc.) Cela à malheureusement toujours été le cas, que ce soit dans l’espèce humaine que dans les espèces animales : la loi du plus fort ou du mieux « adapté » pour survivre. Ou alors je me trompe… L’histoire se répète indéfiniment. Sommes-nous de si mauvais élèves pour ne tirer aucune leçons des erreurs du passé ? Ce comportement et ces situations sont-elles inévitables ? Peut être aurions nous tout simplement du laisser ce peuple tranquille sur son île, son territoire. Mais là il y a des données qui me manquent, celles concernant l’autre peuple, les colons, les « méchants » de l’histoire. Pourquoi sont-ils arrivés là, etc. Tant que l’on n’a pas toutes les données d’une situation on ne peut pas réellement se faire une idée exacte ni porter de jugement impartiale. Pour moi, il y a autant de vérités qu’il y a de protagonistes pour un même évènement.

[cité un auteur français du XVIIe ou XVIIIe siècle dont je n'ai plus le nom en mémoire qui fut l'auteur d'une analyse très intéressante concernant les colonisations européennes vis à vis des autres peuples. Je pense me souvenir qu'il s'agit de Lamartine. A vérifier.]

Concernant ce documentaire, ce qui m’a frappé de prime abord c’est leur âge. Ils sont jeunes hormis un couple d’une quarantaine d’années, je n’ai pas vu d’anciens. Ils semblent en très bonne santé, gais et rieurs.

Conclusion: il manque des données. Meurt-ils si jeunes que les plus âgés n’apparaissent pas ? Mais j’ai bien peur qu’il y ait un fort taux de consanguinité. On ne sait rien de leur culture, de leur vie, de leurs rituels. C’est survolé. Ce documentaire est un premier contact mais il survole leur vie. Ce n’était probablement pas le but de ce film.