Quand j’étais petite …

Posté le Lundi 05 janvier 2009 par Sophie Déméautis

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… Je n’étais pas grande ! lol !

A 15 mois

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Bon trêve de plaisanterie voici quelques photos que j’ai retrouvé. Je suis âgée de 15 mois. Pourquoi montrer ces photos et m’exposer ainsi ? Parce qu’à travers ces mimiques que je faisais c’est moi et toujours moi. Je suis toujours ainsi : souriante, drôle, curieuse et timide. Et à travers elles, il y a l’amour de mes parents que l’on ressent. J’étais une enfant désirée et aimée et cela se voit. A travers ces images du passé c’est un hommage à mes parents que je rends.

Pour dire également qu’en ces temps difficiles pour beaucoup : guerres, crises etc. il n’y a rien de plus important qu’un enfant et il n’y a rien de plus bon que l’amour d’un père et d’une mère.

Tout comme il est important pour un enfant de connaître son père et sa mère.
(Attention, avis à la population masculine, je me transforme en Françoise Dolto. Fuyez ! Fini la poésie, je passe en mode râleuse !!  :-D )
Beaucoup d’hommes ne souhaitent pas reconnaître leur enfant. Faisant un parallélisme trop rapide entre celui-ci et la mère mais également avec la relation qu’ils ont eu. D’autres ne souhaitent pas se compliquer la vie et préfère fuir devant cette responsabilité. C’est eux ou l’enfant, à la femme de choisir. Demander ça à une femme… c’est inhumain tout comme de lui demander d’avorter. C’est elle qui aura cette décision cruelle sur la conscience, pas eux. Ces hommes sont égoïstes. (Je ne vais pas disserter d’avantage sur ce sujet ce n’est pas le propos. Je l’ai déjà fait mais l’article étant encore trop incisif et dur je ne l’ai pas mis en ligne. Revenons-en aux enfants.)
Mais ces hommes que savent-ils de cet enfant ? Que savent-ils de la tristesse qu’éprouve cet enfant qui a conscience qu’il n’a pas été désiré ? Je crois que ces hommes s’en moquent complètement sinon ils feraient la démarche d’aller vers lui directement ou indirectement.

Moi je connais des enfants à qui c’est arrivé et croyez moi ils ont un manque d’estime d’eux même. Lorsqu’ils voient les autres enfants jouer avec leur père, c’est la tristesse que l’on peut lire dans leur yeux. Même si les grandes personnes leur cachent la vérité, ils peuvent comparer leur existence à celle de leurs petits camarades de jeux. La comparaison est facile et les questions nombreuses : Pourquoi ? Pourquoi est-ce que mon papa ne m’aime pas ? Pourquoi moi ? Et s’il m’aime, pourquoi est-ce qu’il ne vient pas me voir ?

Je connais deux enfants dans ce cas là, un petit garçon et une petite fille (je précise qu’ils sont issus de deux familles différentes et ne sont pas du même père). Chaque histoire qui les a vu naître est différente mais on s’en moque. Et eux qu’est-ce qu’ils aimeraient ? Le mieux ce serait encore de leur poser la question.

Je leur fait de gros bisous à tous les deux.

Par contre je tiens à préciser que je désapprouve complètement l’attitude de ces mères qui souhaitent forcer la main au père en ce servant de l’enfant comme d’un moyen de pression, afin d’obtenir quelque chose pour elles-même : le retour du père, un mariage, de l’argent, etc. C’est du chantage affectif. L’enfant n’est pas un objet.