Mes grand-parents maternels – L’amour des animaux et le sens des valeurs
Posté le Mardi 27 janvier 2009 par Sophie Déméautis
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Mes grand-parents maternels
Pépère et mémère Gislard, c’est comme cela que l’on appelait nos grands-parents à l’époque cela n’avait rien de péjoratif, au contraire c’était affectueux. Mais les temps ont changé cela me choquerait si mes fils appelait mes parents pépère et mémère.
Mes rapports avec mes grands-parents étaient relativement distants. Maintenant les papys et mamys sont très câlins avec leurs petits enfants mais avec tous mes grands-parents c’était différent. Il y avait quand même de l’affection et du respect.
Mon grand-père était d’un tempérament calme, tolérant et serviable. Bref un homme gentil très apprécié par son entourage.
Je l’ai rarement vu se fâcher. Il aimait beaucoup les animaux ainsi que maman (maintenant on sait d’où vient cette passion …) mais n’hésitait pas à partir avec son fils à la chasse au sanglier et au lièvre (ce qu’il préférait) Je n’ai jamais compris ce paradoxe qui doit être typiquement masculin ! Mais il fallait bien qu’il nourrisse sa famille.
Je me souviens de mon grand-père en train de faire des ruches en osier pour ses abeilles. Ca m’impressionnait, j’aurais bien aimé qu’il m’apprenne mais je n’ai jamais osé lui demander comment faire.
Ma grand-mère, avait le caractère bien trempé, je dirais plus impulsive mais avec le sens de l’humour. Tiens c’est marrant ça me rappelle quelqu’un… C’est également elle qui déclara sa flamme à mon grand-père en 1946… Hum on dirait que c’est de famille ! Dans la famille, les femmes ont du tempérament à revendre et ont tendance à porter la culotte et ça dure depuis pas mal de générations… quelle idée de descendre des vikings ! |