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Mes grand-parents maternels – Je me souviens…

Posté le Mardi 27 janvier 2009 par Sophie Déméautis

jan

de la grande ferme de Gorges où les Noël on se réunissait tous en famille.
du grand houx décoré dans la cuisine qui servait de sapin.
de la grande chambre commune avec les trois grands lits avec des matelas de laine dans lesquels on dormait tous.
des prières du soir avant de nous coucher.
des parties de fou rire avec mes cousins dans les bottes de paille
de la petite cabane en bois près du grand cerisier
des vieux vélos pour les balades,
de l’ancienne robe à maman que j’avais mise : une petite robe rose des années 60 très moulante. Pourtant mince, j’ai eu du mal à rentrer dedans !
de la vieille voiture de grand-père (une Simca ?) qui n’avait plus de roues et qui était posée sur des billots de bois.
de mon grand-père partant à la chasse son fusil sur l’épaule, de ses deux magnifiques chiens de chasse qu’il s’était fait volé. Il en a été très triste.
de tonton Pierrot rentré un jour de chasse en larmes parce qu’il avait tiré sur Finette sa petite chienne fox-terrier qu’il adorait. Heureusement maman était là et lui a retiré un a un les plombs du corps. Plus de peur que de mal.
de mon oncle également qui s’était blessé à la main en coupant du bois avec la tronçonneuse. Et de maman qui lui refaisait les pansements. Rien de très grave non plus mais cela aurait pu être pire…
de tonton Pierrot que nous les gamins nous adorions car il était toujours en train de déconner
des poulets que l’on plumait, du cochon que mon grand-père et mon oncle ont tué (qu’est-ce que cette scène était dure…) les paupiettes, les saucisses, le boudin que ma grand-mère et mes tantes préparaient. Le jambon que l’on salait et enroulait dans un torchon et qui était ensuite accroché dans la grande cheminée.
de la soupe à l’oignon avec les gros morceaux de pain à soupe (j’adorais ça !)
des châtaignes dans la cheminée
des morceaux de pain que l’on grillait dans la cheminée pour le petit déjeuner. D’ailleurs j’avais mis directement le beurre sur mon pain parce que c’était meilleur mais le beurre coulait dans l’âtre. Mon grand-père avait alors fait la remarque que c’était du gaspillage. Je ne l’ai plus jamais refait et depuis je fais attention.
de la grande salle commune avec sa grande cheminée, la grande table en bois et le sol en vieilles tommettes pas très droit.
des vaches, des petits veaux, des cochons, des lapins…
des ruches et des abeilles
du Jarre qui cherchait à me pincer les mollets
de la petite cabane au fond du jardin (les toilettes), pour y accéder il fallait rentrer dans le jardin de la mamie qui habitait à côté et qui était la propriétaire des lieux. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir croisé. Enfin c’est ce dont je me souviens. Plus tard, mes grands-parents eurent une vraie salle de bains. C’était marrant cette cabane tant que l’on n’avait pas d’envie pressante la nuit !
de la traite des vaches avec maman, on nettoyait les mamelles à l’eau chaude et on les branchait sur les trayeuses. Pour emmener les vaches pour la traite il faut dire « tayo, tayo »