Mes grand-parents paternels – S’impliquer et se battre

Posté le Mardi 27 janvier 2009 par Sophie Déméautis

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« Pépère et mémère Déméautis » (d’mioti) s’impliquer et se battre pour une cause juste même si c’est dangereux,
esprit entreprenant et douceur maternelle.

André Déméautis (1906-2003)

André Déméautis (1906-2003)

Ayant découvert la photo, je l’ai trouvé très beau et lui en fait la remarque. Il m’a dit : « C’est ce que ma dit ta grand-mère et c’est pour ça qu’elle m’a épousée ! » A 97 ans, il avait toujours autant d’humour !

A 26 ans, il devient le chef de famille à la mort de son père et prend en charge avec sa mère, ses 5 frères cadets : Georges, Adolphe, Edouard, Roger et Marcel.

Ce qui le caractérise, une grande force de caractère et le sens de l’humour.

Lors de l’occupation allemande, étant resté en France peut être parce qu’il était déjà père de famille, lui et un de ses frères entrèrent dans la résistance avec le groupe Action. Ils n’hésitèrent pas à camoufler des explosifs dans le hangar. Un jour il me confia qu’ils cachaient des armes à feu dans les pots de lait et qu’ils les passaient ainsi sous le nez des allemands qui se trouvaient aux portes de Périers. Je l’ai rarement entendu se vanter de ses faits de résistance. Pour lui la guerre c’était une belle connerie.

André et Madeleine

André et Madeleine

Madeleine aimait beaucoup l’école et avait une belle écriture mais de son temps, il fallait travailler de bonne heure. Alors elle est devenue couturière comme sa mère mais elle a beaucoup regretté l’école.

Contrairement à mon grand-père, elle était très pieuse. Sa tante Victorine était religieuse à l’Abbaye de St Sauveur le Vicomte.

De ma grand-mère, je me souviens d’une femme douce de santé fragile qui travaillait sans rechigner.

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