Les animaux, une tendre affection …

Posté le Lundi 05 janvier 2009 par Sophie Déméautis

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… qui remonte à l’enfance.

Qu’ils soient d’élevage ou de compagnie, de très loin que je me souvienne les animaux ont toujours été présents.

Bien que j’apprécie tous les animaux, ceux que je préfère sont les chats et les oiseaux.

A 18 mois, en Normandie

A 18 mois, en Normandie

2 ans et demi avec le chien de tata Loulou

2 ans et demi avec le chien de tata Loulou

Mai 1974 avec Diane le cocker

Mai 1974 - j'ai 4 ans avec Diane le cocker

Avec Wood le berger allemand vers 5-6 ans

Avec Wood le berger allemand vers 4-5 ans

Wood qui nous surveille pendant notre bain

Wood qui nous surveille pendant notre bain

1986 avec Osmose. En arrière plan les volières de maman.

1986 avec Osmose. En arrière plan les volières de maman.

Je n’ai jamais apprivoisé de grands fauves (quoique j’aurai bien aimé) seulement un chaton et un perroquet Gris du Gabon. Mais tous deux n’étaient pas très commodes. :-)

Mimi

Mimi et ses petits. Novembre 1979

Mimi et ses petits. Novembre 1979

Vers 9 ans, le mari de notre nourrice nous apporta un petit chat assez sauvage. La mère avait eu une portée qu’elle avait cachée et élevée bien à l’abri d’une haie. Il tenait un chaton gris solidement enfermé dans une épuisette.

Ce petit chaton qui grognait, pestait et griffait, c’était Mimi. Je n’eu que le temps de l’apercevoir car elle fut aussitôt mise dans une petite salle d’eau encore en travaux à l’étage afin qu’elle s’habitue à nous. On lui mit à manger et à boire et on la laissa tranquille… sauf moi. Je ne sais plus au bout de combien de temps l’envie me pris d’aller malgré ma crainte dans la salle d’eau. J’entrouvris la porte et je regardais sous la douche (le revêtement n’était pas encore posé) Elle était dessous et dès qu’elle me vit se mis à cracher et pester en faisant le gros dos. J’essayais de l’approcher mais elle fila entre mes jambes et passa par la porte restée entrouverte. Elle fila dans l’escalier moi courant derrière elle ! Elle se retrouva coincée dans un angle et je finis par l’attraper. Elle était terrorisée. Je la mis dans mon pull où elle se sentit bien. Après l’avoir réconfortée elle se calma. Je la pris avec moi sur le canapé et je la sortis de sa cachette. Elle tremblait un peu mais n’avait plus peur. Depuis ce jour, elle est devenue ma meilleure amie. Nous étions très complices.

C’était une petite chatte grise sans aucun pédigrée avec des taches rousses. Elle avait trois tâches blanches : sous le menton, sur le cou et sur le ventre. Elle était très maline. Elle apprenait à ses petits à traverser la route. Ses chatons étaient souvent roux : des petits croissants. Certains de ses chatons avait une telle bouille qu’on les appelait des « Tête de Lion ».

Elle n’aimait pas les chiens, à vrai dire elle faisait tout pour leur rendre la vie impossible. Je l’ai vu faire avec Wood notre berger allemand : elle lui sautait à la gueule et lui griffait la truffe ! C’était terriblement douloureux pour lui. Cette haine lui a valu pas mal d’ennuis. Elle disparut de la maison à plusieurs reprises. Une fois j’avais 13 ans elle revint en sang avec des contusions multiples et un oeil qu’elle garda définitivement voilé.

Elle disparut définitivement l’année de mes 17 ans. J’étais interne au lycée de Saint Lô. Je pense qu’elle s’est prise de bec avec nos trois chiens et qu’elle s’est faite tuée. A mon retour je l’ai cherchée en vain. Elle m’a terriblement manquée.

Juju le perroquet Gris du Gabon

1983 - Juju apprivoisé

1983 - Juju apprivoisé

Puis il y eu « Juju », un Perroquet Gris du Gabon. Une sacrée histoire également. J’étais âgée de 12-13 ans, lorsque maman qui adore les oiseaux adopta un perroquet Gris du Gabon. Juliette dit Juju (qui était en fait un mâle !) réussi à s’acclimater. Mais il avait du mal à s’habituer à nous car il était sauvage. Il grognait dès qu’il nous voyait et était assez impressionnant. Progressivement, avec l’aide d’un perchoir je l’habituais à ma présence. Il s’envolait à travers la maison lorsque j’ouvrais sa cage et comme pour Mimi je lui courais derrière et tendais le perchoir dans sa direction pas trop près pour ne pas l’effrayer. Petit à petit il a fini par monter dessus puis sur mon épaule. Il tremblotait et je n’étais pas très rassurée non plus. Un perroquet de cette envergure possède un bec assez impressionnant et lorsqu’il montait le long de mon bras nu avec ses « ongles » bien pointus ça faisait mal. Mais je ne bougeais pas, je ne voulais pas l’effrayer.

Lorsque j’eu 14 ans il s’envola dehors : il avait l’habitude de sortir de sa cage mais une porte était restée ouverte. Malheureusement cette porte donnait directement vers la liberté. Seulement j’en étais consciente cette liberté là était dangereuse pour lui. C’était la reprise de la chasse. Grisé, il s’éloigna de plus en plus de la ferme où nous vivions même s’il continuait à nous appeler. Nous étions atterrés. Il fallait absolument le récupérer avant que les chasseurs ne le tuent. Après 2 jours où nous n’arrêtions pas de l’appeler en vain maman, mes deux sœurs et moi, il finit par revenir près de la ferme dans un bosquet d’arbres un peu plus loin. C’était le jour même de la reprise de la chasse. Ma sœur Flo et moi l’avions repéré en train de décortiquer des feuilles. Je me suis dit qu’il avait faim et je suis repartie à la ferme où j’ai rempli un plat de graines de tournesol afin qu’il le voit. Je ne me souviens plus très bien si je revenais bredouille avec mon plat mais toujours est-il qu’en revenant vers la ferme, il me tomba dessus probablement affamé. Je ne fis ni une ni deux je lui attrapais une patte et rentrais en trombe à la maison tenant fermement Juju qui grognait et me pinçait fortement ! Rien à faire, je ne l’ai pas laché pour autant !
Victoire ! On en a pleuré de joie !
Juju eu droit à une belle volière, fut un heureux papa et nous quitta à un âge respectable.

Je tiens à préciser qu’un animal reste à manipuler avec précaution. Juju lorsqu’il eu un compagnon, même s’il m’appréciait encore était devenu plus territorial. Se montrant câlin, alors que je l’approchais sans méfiance, il n’hésita pas se jeter sur moi au visage sans prévenir et me coupa le dessus de la lèvre. J’en garde encore une légère cicatrice. Donc méfiez vous, un animal même apprivoisé n’est pas un jouet. Il a ses propres règles et ses instincts. C’est surtout vrai lorsqu’ils mangent ou qu’ils sont en période de reproduction.

J’eu également des oiseaux mais ceci est une autre histoire : Mes oiseaux, une passion qui remonte à l’enfance

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