Descendants de Guy VII de LAVAL

Descendants de Guy VII de LAVAL

Jusqu'à la 8e génération

blason sire de Laval ap 1265 blason sire de Laval ap 1265

 fils de blason Sire de Laval Mathieu II Le Grand , Seigneur de Montmorency †1230
 et de blason Sire de Laval Emme , Dame et héritière de Laval †1265

Guy VII dit de Laval de MONTMORENCY blason Sire de Laval , Seigneur d'Acquigny, de Hérouville, de l'Ile Saint-Denis, d'Epinolet, d'Andeli, etc. (1247), Baron de Vitré (1251), Vicomte de Rennes (1251), Seigneur de Marcilli (1251), Seigneur de Laval (1265), décédé en 1267

1 - L'Art de vérifier les dates des faits historiques... tome 13 : (p 116)

1.1 - GUI VII DE MONTMORENCI

Gui, fils de Mathieu de Montmorenci et d'Emme, tige de la branche de Laval-Montmorenci, succéda, l'an 1230, à son père, dans une partie indéterminée de ses terres, et fit, l'an 1247, avec le sire de Montmorenci, son frère consanguin, un partage, au moyen duquel il eut celles d'Aquigni, en Normandie, d'Hérouville près Pontoise, de l'Ile Saint-Denis, d'Epinolet, d'Andeli, etc. Il partit, l'an 1248, pour la croisade, avec André de Vitré, son beau-père, qui mourut, l'an 1250, devant Damiète, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l'année suivante, sans laisser de lignée. Par-là, Gui, au nom de sa femme, hérita de la baronnie de Vitré, de la vicomté de Rennes, attachée à cette maison, et de la terre de Marcilli.

Il perdit, l'an 1254, Philippette de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie. L'année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d'André de Vitré, son beau-frere. Gui succéda, l'an 1265, dans la terre de Laval à sa mère. Le pape, la même année, ayant fait publier une croisade contre Mainfroi, usurpateur du trône de Sicile, Gui de Laval fut du nombre des seigneurs français qui se rendirent en Italie pour cette expédition. Il se distingua, le 26 février de l'année suivante, à la bataille où Mainfroi périt. Pour récompenser la valeur singulière qu'il y fit paraître, le pape Urbain lV lui accorda, dit-on, le privilège de présenter de plein droit, pleno jure, les prébendes de la collégiale de Saint-Thugal ; droit singulier, dont effectivement les seigneurs de Laval furent en possession de tems immémorial. Gui mourut peu de tems après son retour, au commencement de l'an 1267 (v. st.), suivant un arrêt du parlement, de la Chandeleur de cette année. Il eut des enfants des deux lits (Voy. ''les barons de Montmorenci.'' ) L'aîné fut Gui VIII, qui suit. Gui VII, en prenant le nom de Laval, conserva les armes de Montmorenci, qu'il chargea de cinq coquilles d'argent sur la croix, comme puîné(1).

(1) Les armes de la branche aînée de la Maison de Montmorenci sont d'or, à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d'azur.

2 - Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy

Source : Bibliothèque nationale de France Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c Provenance : bnf.fr

(p.43-52)

2.1 - GUY VII

1264-1267

Guy VII, fils d'Emma et de Mathieu de Montmorency, ne fut seigneur de Laval que trois ans, de 1264 à 1267.

62-63. Sceau et contre-sceau de Guy VII, 1244. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f44

Nous ne connaissons aucune empreinte du sceau dont il se servit pendant ce court espace de temps. C'est du vivant de sa mère que datent les deux que nous allons décrire. Le premier (2560 des Archives) est de mai 1244 il est absolument inédit et, malgré l'intérêt qu'il présente par la brisure du blason, il avait échappé aux recherches de Du Chesne.

Notre Guy était un petit cadet de Montmorency : Mathieu II avait eu de sa première femme Gertrude de Nesle trois fils: Bouchard VI, son successeur, Mathieu d'Attichy et Jean de Roissy.

Guy n'était donc que son quatrième fils. Pour distinguer son écu de ceux de ses frères, il eut recours à une brisure dont personne n'a parlé jusqu'ici et qui ne rappelle en rien les armoiries attribuées aux premiers Laval ; il chargea d'hermine le premier quartier de ses armes (1). Guy est représenté vêtu d'un haubert recouvert d'une cotte d'armes, de la main droite il tient une épée longue et large ; de la gauche il porte son écu blasonné. Le cheval au galop est vêtu d'une housse armoriée sur laquelle le premier quartier d'hermine et les trois autres aux alérions sont faciles à reconnattre.

Le second sceau (2555 des Archives) est le premier de notre série où figurent les coquilles sur la croix et où le blason, tel qu'il a été porté par les Guy de Laval, se présente dans sa forme définitive.

(...)

Nous avons dit que le second des enfants de Mathieu II de Montmorency était Mathieu d'Attichy. Le sceau de ce Mathieu portait précisément le blason chargé de cinq coquilles, dit de Laval. Du Chesne l'a publié à la page 25 de son Histoire de Montmorency d'après des documents de 1246, 1248 et 1249. Il en existe encore une empreinte originale au Musée d'Amiens consistant en un sceau détaché de 0,08 qui figure sous le numéro 26 de l' Inventaire des sceaux de Picardie.

Ce Mathieu d'Attichy mourut sans enfants en 1250. Bouchard VI de Montmorency, son frère aîné, était décédé dès 1243 et, comme le droit de représentation n'existait pas dans la coutume de Paris, ce fut notre Guy de Laval qui devint seigneur d'Attichy. En même temps il prit le blason de son frère défunt et c'est ce blason qui a été conservé par toute sa postérité.

Le sceau que nous donnons est de 1251, il est malheureusement très fragmenté mais Du Chesne, qui avait vu une empreinte du même sceau apposée en 1256, l'a publié à la page 26 de son Histoire.

64-65. Sceau et contre-sceau de Guy VII, 1251. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f46

Le bouclier et la housse du cheval portent le blason dans lequel les cinq coquilles qui chargent la croix sont très accentuées. La légende donnée par Du Chesne est : S. DOMINI GUIDONIS DE LAVALLE MILITIS. Le contre sceau se compose d'un écu chargé d'un léopard avec cette légende : + GUIDONIS DE LAVALLE. Ce léopard est, croit-il, un souvenir du blason des anciens Laval.

Contentons-nous de constater que nous l'avons déjà trouvé au-dessus de l'écu dans le contre-sceau d'Emma de 1256. Du reste il ne figurera plus sur aucun sceau des seigneurs de Laval et restera particulier à celui des Causes de cette ville.

(...)

A l'époque de Guy VII appartient la gravure du plus ancien sceau de la Cour de Laval. Cet écu qui portait : parti au premier d'un léopard et au deuxième de Montmorency-Laval, ne fut changé à aucune époque. Dans la plupart des fiefs, les sceaux des Cours étaient modifiés par chacune des familles qui les possédaient. Rien de semblable à Laval, jusque sous les la Trémoïlle la Cour conserva le blason qu'elle portait sous Guy VII.

74-75. Sceau et contre-sceau de la Cour de Laval, 1250-1397. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f52

76-77. Sceau et contre-sceau de la Cour de Vitré, 1294. Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f52

M. L. Garnier a bien voulu nous communiquer plusieurs spécimens détachés de ce sceau, sur lequel le graveur a tracé un lion passant au lieu d'un léopard, et qui, gravé peu après 1250, était encore en usage en 1397 (4). Les sceaux de la cour de Vitré ne nous sont connus que par les dessins donnés par M. l'abbé Pâris Jallobert. Celui qu'il publie d'après une empreinte de 1294 est absolument semblable a notre sceau de Laval (5). Il porte le lion de Vitré accolé au blason de Montmorency-Laval avec la légende : S. CURIE DE VITREYO AD CAUS., et au contre-sceau : PARVUS CUR. DE VITREYO.

C'est au XIIIe siècle qu'il faut faire remonter aussi la gravure du sceau de la Cour de Meslay. Le dessin que nous en donnons est pris sur une empreinte de 1421 que nous a communiquée M. l'abbé Angot. Nous ferons remarquer que la croix est très étroite et que, faute de place sans doute, elle semble n'avoir pas été chargée des cinq coquilles.

78-79. Sceau et contre-sceau de la Cour de Meslay, 1421 Voir ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411367z/f53

_________________

(1) Guy de Laval figurait au tournoi de Compiègne en 1238. (Revue Nobiliaire, V, 410). Le blason qui lui est attribué est d'or à la croix de gueules, cantonnée de seize alerions de sable et chargée de cinq coquilles, alias de cinq roses, selon le manuscrit. Notre sceau ne laisse aucun doute sur le blason que portait Guy avant 1250.

(4) Bibliothèque nationale, fonds latin, n° 17123, fol. 195.

(5) Nous le donnons tel qu'il figure aux Notes et documents sur Vitré avec les hachures de convention destinées à représenter les couleurs mais dont l'invention ne remonte qu'au XVIIe siècle.


Marié vers 1239 avec Philippette blason Sire de Laval , Dame et héritière de Vitré (1251), décédée le 16 septembre 1254, Fille aînée. Soeur et héritière de André IV son frère ( fille de blason Sire de Laval André III , Baron de Vitré †1250 et de blason Sire de Laval Catherine de THOUARS , Baronne de Vitré par alliance ) (L'Art de vérifier les dates des faits historiques... tome 13 : (p 115)
(...) Vers 1238, André de Vitré, favori du monarque, employa Ives de Saint-Berthevin pour procurer le mariage de sa seconde fille avec Gui de Laval, s'obligeant à donner autant de biens à celle-ci qu'à son aînée, promise alors au seigneur de la Guerche. Mais l'année suivante, le baron de Vitré, relevé par le pape de ses engagements avec le seigneur de la Guerche, conclut le mariage de Philippette, sa fille aînée, avec Gui de Laval. (Archi. de Vitré.)

(p116) Gui (...) partit, l'an 1248, pour la croisade, avec André de Vitré, son beau-père, qui mourut, l'an 1250, devant Damiète, laissant un fils nommé comme lui, qui finit ses jours, l'année suivante, sans laisser de lignée.
Il perdit, l'an 1254, Philippette de Vitré, sa femme, qui mourut de phthisie.
Il eut des enfants des deux lits (Voy. les barons de Montmorenci. ) L'aîné fut Gui VIII.
Sigillographie des seigneurs de Laval, 1095-1605 / par Bertrand de Broussillon et Paul de Farcy Source : Bibliothèque nationale de France
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34097769c, Provenance : bnf.fr (p.46)
La femme de Guy VII fut Philippe Vitré, fille unique d'André de Vitré et de Catherine de Bretagne, qu'il épousa en 1239 et qui mourut le 16 septembre 1254 c'est par elle que Vitré devint le patrimoine des Laval.
(...) Outre Guy VIII, Guy VII eut de Philippe de Vitré deux filles, Catherine et Emmette. Catherine épousa Hervé, vicomte de Léon
), dont

Marié en 1255 avec Thomasse de la GUERCHE , Dame de Mathefelon et de Mareuil, décédée après 1267 (L'Art de vérifier les dates des faits historiques... tome 13 : (p 116)
Il perdit, l'an 1254, Philippette de Vitré, sa femme. L'année suivante, il donna sa main à Thomassette de Mathefelon, veuve d'André de Vitré, son beau-frere.), dont

Total: 65 personnes (conjoints non compris).

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